La restauration de mon prépuce en détail
La méthode que j'ai choisi pour commencer la restauration de mon prépuce est appelée
cross-taping sur les sites web anglophones. Il s'agit de pousser le gland vers
l'arrière afin de pouvoir faire remonter de la peau tout autour. Ensuite, on utilise
deux morceaux de sparadrap positionnés en croix pour maintenir la peau dans cette
position.
Comme c'est expliqué en détail dans la page
Principe d'une restauration,
l'idée est qu'en conservant la peau étirée, durant de longues périodes, elle va
se mettre à fabriquer de nouvelles cellules, ce qui petit à petit entraînera une
augmentation de la surface de peau disponible. Ainsi, en commençant avec seulement
de la peau jusqu'à la base du gland, on devrait arriver au bout de 2 à 3 ans à
avoir fait pousser suffisamment de peau pour que le gland soit recouvert
entièrement en dehors des périodes d'érection.
Le cross-taping dans la journée
|
Pour la journée, je prends du sparadrap bon marché sur support papier qui
ne colle pas trop. Les premiers jours, je n'avais pas assez de peau à faire
remonter autour du gland pour le recouvrir avant de coller le sparadrap.
De ce fait, un peu de sparadrap était collé directement à l'avant du gland.
Toutefois, en choisissant un sparadrap qui ne colle pas trop, ça ne pose pas
de problème.
Au bout de deux à trois semaines, je pouvais recouvrir mon gland entièrement.
Les premières semaines d'une restauration de prépuce sont certainement les
plus spectaculaires, et les résultats obtenus sont un encouragement pour
continuer.
A partir de ce moment là, pendant quelques temps, j'ai choisi de me contenter
dans la journée d'un seul morceau de sparadrap, tantôt orienté haut bas, tantôt
droite gauche.
Certaines journées de travail (avec le trajet) sont longues. Et on peut avoir
besoin d'uriner plusieurs fois dans la journée. Il faut alors défaire le
sparadrap qui finit par ne plus coller. Dans ce cas, j'ai choisi de remonter
quand même de la peau autour du gland et elle pouvait rester dans cette
position quelques heures, à condition de porter un slip serré.
Les jours où j'étais chez moi, lorsque le sparadrap ne tenait plus, c'était
plus simple, j'en remettais du neuf.
Une astuce pour pouvoir décoller les bandes de sparadrap facilement, notamment
en situation d'urgence : replier une extrémité de la bande sur elle même,
coté collant à l'intérieur du pli. Ainsi, vous disposerez d'une languette de
quelques millimètres (un millimètre suffit) qui ne collera pas à la peau et il
suffira de tirer dessus pour décoller la bande de sparadrap.
On peut voir 2 petits rabats sur la première photo : en bas de la bande
verticale et (moins visible) à droite de la bande horizontale.
|
Le cross-taping nocturne
Pour accélérer la restauration de mon prépuce, j'ai appliqué une idée toute simple
qui n'est pas suggérée par les sites web anglophones : restaurer le plus souvent
possible (quasiment 24 H/24).
Un cross-taping nocturne réalisé avec du sparadrap
qui laisse des traces de colle. Le lendemain matin, on voit l'effet d'étirement
dû à l'érection nocturne
|
Si dans la journée, la tension du sparadrap utilisé pour la restauration du
prépuce est adaptée à un pénis flasque, pour la nuit, j'ai choisi de profiter
des périodes d'érection.
En conséquence, pour la nuit, j'ai choisi de faire un maintient en croix avec
un sparadrap plus solide et plus collant que dans la journée.
Après avoir recyclé un reste de sparadrap du siècle dernier, j'ai essayé à
la fois du sparadrap sur support plastique micro-poreux, et du sparadrap sur
support tissu vendu en pharmacie. Les deux matériaux conviennent mais j'ai
une préférence pour le sparadrap sur support tissu (3M Durapore), plus souple,
un peu moins cher, et qui colle bien sans laisser de trace de colle.
|
Pour une efficacité maximale du cross-taping nocturne, je prépare le collage en
croix sur un pénis flasque ou en très légère érection. Il faut donc remonter la
peau moins que dans la journée. Le problème consiste à avoir le peau bien tendue
lors des érections nocturnes, mais pas au point d'être réveillé à cause de ça, ce
qui m'est arrivé les première nuits. Et le collage du sparadrap doit être plus
solide que dans la journée pour ne pas qu'il se détache lors de l'érection. Enfin,
(mais le problème ne s'est posé qu'après quelques mois de restauration, ce collage
en croix doit être suffisamment bien centré pour éviter que le gland passe dans
un angle à travers.
Pour mes cross taping nocturnes, j'ai été emmené à utiliser deux formats de
rouleaux de sparadrap.
Mon premier rouleau de sparadrap sur support plastique avait 5 cm de large.
Je l'ai coupé de manière à faire 2 bandes d'environ 1 cm de large et 5 cm
de long. Par chance, la longueur de ces bandes nécessaire pour un collage solide
s'accorde bien avec la largeur de ce sparadrap . L'autre rouleau a 2,5 cm de
largeur. Je le coupe par le milieu pour faire deux bandes d'un peu plus d'un
centimètre de large et d'environ 5 cm de long.
Blessures du gland en décollant du sparadrap qui adhère bien
|
Au bout de 2 ou 3 semaines alors que la peau de mon gland était devenue
plus lisse, j'ai eu des blessures en enlevant ce sparadrap (rougeurs voire
saignement). J'ai donc choisi de mettre un peu du sparadrap ordinaire dont
la colle n'a presque plus d'effet après utilisation ou du coton sur le gland
avant de faire le collage en croix.
Note : on peut utiliser le même sparadrap en mettant un morceau face
collante contre face collante, à l'endroit où le sparadrap va toucher le gland.
|
La solution pour protéger le gland
|
Après quelques mois de restauration de mon prépuce
Au tout début de ma restauration
|
3 mois après avoir commencé de faire ça, la peau de mon gland est devenue plus
lisse et brillante. elle est aussi plus sensible et je prends plaisir à faire
coulisser de la peau dessus : une forme de masturbation que je n'avais
jamais connu.
|
Quelques semaines après
|
Durant les premiers mois de la restauration de mon prépuce, (tant-qu'on peut avoir de
la peau tendue lors du cross-taping dans la journée), il n'y a pas lieu de changer de
méthode. Cependant, une fois qu'on est arrivé à pouvoir recouvrir entièrement de
peau un pénis flasque, il n'y a plus que l'extension durant les érections nocturnes
qui permet d'aller plus loin dans la restauration. Ou sinon, on change de méthode
pour forcer une extension du pénis dans la journée.
|
Durant les 3 premiers mois, après nettoyage, donc sans trace de colle, la position
naturelle de mon gland reste à l'extérieur. Mais au bout de 3 mois de restauration,
mon prépuce peut recouvrir partiellement le gland (à moitié hauteur) et rester dans
cette position plusieurs heures. Toutefois, ce maintien semble lié à une température
basse avec rétractation de la peau qui reste serrée au niveau du gland. Le mois
suivant, la position la plus naturelle du gland est toujours à l'extérieur.
Au bout de 4 mois de restauration, j'ai l'impression que seul le cross-taping
nocturne est encore efficace pour la restauration du prépuce, dans la mesure où
il est assez solide pour résister à l'étirement de la peau lors des érections.
Dans la journée, l'utilisation de sparadrap permet juste de conserver le gland
à moitié ou au 3/4 recouvert, position dans laquelle on peut le mettre sans
forcer.
Pour que le nouveau prépuce recouvre entièrement le gland au repos, il faudrait
maintenir la peau tendue au delà du gland.
|
Passage au ring-taping dans la journée
Après un peu plus de 4 mois de restauration, je choisis de passer au ring-taping
dans la journée. Pour cela, j'utilise le sparadrap à support plastique qui colle
bien et je l'enroule autour de l'extrémité de peau tendue au delà du gland. Cette
manière de coller le sparadrap tient moins facilement qu'un cross-taping. C'est
pour cette raison que j'ai choisi mon sparadrap le plus rigide : celui sur
support plastique. Je découpe 2 bandes de sparadrap de 5 à 10 millimètres de large
(et 5 cm de long) et je les colle sur la peau, l'un pour la partie du dessus,
l'autre au dessous.
Un ring-taping bien réussi
|
Après 6 mois de restauration de mon prépuce, je fais toujours majoritairement
un ring-taping dans la journée. C'est moins irritant qu'au début, mais il a du
mal à tenir. Au moindre début d'érection, le gland passe à travers la bague de
sparadrap.
|
Une variante : le o-ring-taping
Ne cherchez pas ce terme sur des sites web anglophones, c'est moi qui l'ai
inventé.
Différents sites anglophones consacrés à la restauration du prépuce mentionnent les
joints toriques comme des accessoires utiles pour maintenir la peau autour du gland
durant les périodes où on ne fait pas de restauration. Pour ma part, je considère
que si en utilisant un joint torique, on peut maintenir de la peau tendue, ça
participe à la restauration du prépuce.
Les joints toriques (o-ring en anglais) se trouvent au rayon robinetterie des
magasins de bricolage. Durant le septième mois de la restauration de mon prépuce,
j'en ai acheté pour essayer de faire un équivalent des ring-tapings qui tiendrait
mieux.
On pourrait penser que lorsqu'on arrive à faire remonter de la peau au delà du
gland, la partie qui dépasse devrait rentrer dans un peu plus d'un centimètre
de diamètre. A partir de ce raisonnement, j'ai commencé par acheter des joints
trop petits. Pour moi, le joint torique N° 16 (environ 2 cm de diamètre
intérieur) est à la bonne dimension, pour y faire passer la peau qui dépasse du
gland sur toute sa circonférence.
Ce joint tient sans serrer, ce qui fait qu'il n'y a pas de problème de circulation
sanguine.
Utilisation d'un joint torique simple
|
Le o-ring-taping : un joint torique et du sparadrap pour le faire tenir
|
Deux joints toriques pour que ça tienne mieux
|
Comme dans le cas d'un ring-taping, il peut arriver au bout de quelques heures
que le léger gonflement du pénis ait pour effet de désenfiler une partie du
joint torique (souvent la partie du dessous). Je colle donc du sparadrap autour
du joint torique pour le maintenir en position.
Malgré tout, un o-ring-taping a tendance à se défaire tôt ou tard.
A 7 mois 1/2 de restauration, je rajoute un joint torique n° 14 après
celui de 16. Mais ça glisse toujours vers l'avant dans la journée et donc, ça
ne dispense pas de sparadrap.
|
Au bout de 9 mois 1/2 de restauration du prépuce, j'effectue finalement moins de
restauration dans la journée. Le joint torique ne tient pas très longtemps et pour
mes longues journées hors domicile, je me contente de couvrir les 2/3 de mon gland
avec le nouveau prépuce sans vraiment poursuivre la restauration.
Évolution du cross-taping nocturne
Un cross-taping nocturne bien plus serré qu'au tout début
|
Un autre qui tient pendant l'érection du matin
|
Pour la nuit, Après 7 mois de restauration, je fais des cross-taping moins lâches
qu'au début. En gros, les même cross-taping que ce que je faisais pour la journée
au bout 3 à 4 semaines. La seule différence, c'est que j'utilise du sparadrap en
tissu. Le gland étant recouvert presque entièrement par de la peau (avec juste une
petite ouverture au milieu), il n'y a plus de risque que le sparadrap se colle sur
le bout du gland durant l'érection nocturne. Donc, plus besoin de mettre une
protection.
Je me suis rendu compte qu'avec le pénis flasque, gland apparent, il semble y avoir
plus de peau en réserve sur le dessus qu'au dessous. Aussi, pendant quelques temps,
pour mes cross-taping nocturnes, j'ai collé assez bas le sparadrap et tiré la peau
vers le haut avant de coller l'autre bout de sparadrap. De même, j'ai rectifié en
tirant plus coté gauche pour compenser une dissymétrie d'aspect lorsque je remontais
la peau autour du gland. J'ai constaté lors du réveil en pleine érection qu'ainsi,
la peau est plus tendue du coté choisi.
Un cross-taping nocturne qui n'a pas tenu pendant l'érection
|
Après 11 à 12 mois de restauration de mon prépuce, pour faire le cross taping
nocturne, il est temps de faire remonter de la peau au delà du gland. Mais cela
suppose de faire descendre le sparadrap assez bas pour qu'il tienne. De ce fait,
la quantité de peau qui peut s'étirer (qui est proche de la base du pénis) me
semble limitée. J'ai expérimenté le ring-taping consolidé (peau recouvrant le
gland et saucissonnée de sparadrap au bout), pour avoir une zone de peau plus
étendue qui peut s'étirer.
A condition de mettre suffisamment de sparadrap, ça tient.
|
|
Un cross-taping nocturne avec des bandes plus larges pour qu'elles restent courtes
|
Mais j'ai trouvé encore plus simple : au lieu de coller 2 bandes de sparadrap
en croix de 1,2 cm de large environ pour 5 cm de long minimum (sinon, ça
se décolle lors des érections), j'utilise toute la largeur du sparadrap, c'est à
dire 2,5 cm par bande.
Ça m'emmène à découper 2 rectangles de sparadrap de 2,5 x 3 cm que je colle
en croix. Les bandes de sparadrap étant moins longues, la peau peut s'étirer plus
facilement lors des érections nocturnes sans que le sparadrap se décolle.
|
Bilan après 13 mois de restauration de mon prépuce
En mars 2014, j'en suis à présent à un peu plus de 13 mois de restauration.
Quelques semaines m'ont suffit pour vérifier que le principe de restauration
du prépuce par étirement de la peau fonctionne.
Quelques semaines également m'ont permit de constater qu'en recouvrant son
gland de peau une bonne partie de la journée, il regagne de la sensibilité.
J'ai été circoncis trop jeune pour avoir eu un avant goût des sensations qu'on
peut avoir en manipulant un pénis intact avant d'être circoncis. Mais avec mon
début de restauration, je découvre certaines de ces choses maintenant.
Certains affirment que la circoncision totale, celle qui entraîne la mise à
nu du gland, est une mutilation. Je sais à présent par expérience que c'est
la vérité.
D'autres sites web affirment qu'une restauration complète d'un prépuce demande
deux à trois ans d'efforts (voire plus si on souhaite avoir un gland recouvert
lors des érections). L'avancement de ma propre restauration me permet de conclure
que ces chiffres sont réalistes, et ce quelque-soit la méthode employée.
|
|
|
Après 13 mois de restauration, ma nouvelle peau arrive à recouvrir facilement
les 3/4 de la hauteur de mon gland, soit un
index
de couverture de CI-6 (contre CI-2 au départ).
Tant que la chaleur n'entraîne pas un gonflement du gland, mon pénis peut rester
ainsi couvert plusieurs heures. Néanmoins, il faut encore positionner mon nouveau
prépuce manuellement. La prochaine grande étape à atteindre sera donc qu'il arrive
à se recalotter (au moins partiellement) tout seul.
Compte tenu du mode de restauration que j'ai choisi jusqu'à présent, c'est
principalement la peau du corps du pénis (celle qui est assez loin du gland),
qui s'est étirée. Ça doit expliquer en partie pourquoi la peau de mon nouveau
prépuce (constitué de parties de peau qui n'ont pas été soumises à beaucoup de
tension) est assez épaisse.
À partir de maintenant je compte utiliser un appareil pour étirer la peau à
proximité de mon gland, j'espère qu'elle deviendra plus fine, comme celle d'un
vrai prépuce.
Un appareil pour étirer la peau : le TLC-X
Comme je l'ai précisé dans la page
Pourquoi j'ai
restauré mon prépuce, j'étais très réticent au début à l'idée d'attacher
un appareil au bout de mon pénis afin de tirer la peau.
Cette réticence m'aura permit d'expérimenter au maximum les possibilités d'étirement
de la peau au moyen de sparadrap (secondé éventuellement d'un joint torique).
Toutefois, à partir du moment où on peut facilement emmener de la peau au delà du
gland d'un pénis flasque, il devient plus difficile de prolonger efficacement la
restauration dans la journée.
Ainsi, la méthode du T-taping (que je n'ai pas essayée) utilise du sparadrap pour
fixer un crochet à l'extrémité du pénis afin de tirer dessus. Sinon, divers appareils
ont été conçus pour tirer la peau.
Il y a deux manières d'étirer la peau à ce stade de la restauration.
La plus traditionnelle consiste à relier l'extrémité de l'appareil ou le crochet du
T-taping à un autre endroit, sur le corps, sur un vêtement voire ailleurs si on ne
se déplace pas, via une liaison élastique.
Le TLC-Tugger fonctionne selon ce principe, le crochet employé dans la méthode
T-taping aussi.
|
L'autre possibilité consiste à utiliser un appareil qui maintient un repli
de peau bloqué à l'extrémité du pénis et pousse le gland vers l'intérieur
du pénis. Entre ces 2 points, la peau (située à l'endroit du prépuce en
construction) est tendue. C'est le mode de fonctionnement principal du TLC-X
et du DTR (dual tension restorer) même s'ils peuvent aussi être utilisés de
la manière précédente (plus le TLC-X que le DTR).
Après 13 mois de restauration de mon prépuce, alors que depuis quelques mois
je n'arrivais plus à faire quelque-chose d'efficace dans la journée avec du
sparadrap et éventuellement des joints toriques (il restait le cross-taping
nocturne), j'ai eu une opportunité pour me procurer un TLC-X.
Quelques difficultés pour apprendre à le mettre.
|
Il faut savoir que le TLC-X
est composé de 3 groupes d'éléments :
|
|
|
Un cône (qu'on appellera le cône interne) percé en son milieu et surmonté
d'une attache métallique en partie haute.
C'est la pièce principale du TLC Tugger. |
Un poussoir (avec une zone ajourée pour ceux qui ont gardé leur frein sur
lequel on visse une tige fine avant d'enfiler l'ensemble dans la partie
basse (la plus large) du cône percé et de rajouter un système de vis +
écrou. |
Un cône de rétention de plus grand diamètre en plastique souple et souvent
transparent. |
Pour mettre en place le TLC-X, on procède selon étapes suivantes :
|
- Si ce n'est déjà fait, remonter le poussoir à la base du cône interne
comme on le voit sur la photo de gauche.
- Remonter la peau du nouveau prépuce le plus haut possible sur le bloc
composé du cône interne et du poussoir.
- Enfiler alors le cône de rétention par dessus la peau du nouveau
prépuce.
- Enfoncer la tige du poussoir qui pousse sur le gland, lequel descend
de quelques centimètres à l'intérieur du pénis.
- Bloquer la tige avec le système vis + écrou.
|
Le problème avec le TLC-X est que le cône de maintien a du mal à tenir.
Les premiers jours, je ne portais le TLC-X que chez moi. J'ai fini par
prendre confiance et par l'utiliser lorsque je sortais au supermarché, puis
pour la journée au travail, ainsi que pour des déplacements à vélo.
Jusqu'à présent, ma restauration avait surtout étiré la peau du corps du
pénis qui est plutôt épaisse. Depuis que je met régulièrement le TLC-X,
j'ai constaté un allongement de la zone de peau entre la couronne et la
fin de la cicatrice. Le cicatrice s'éloigne donc du gland lorsque je suis
décalotté avec la peau tendue. En un mois, cette zone plus rouge a a gagné
quelques millimètres. A l'état flasque, j'ai pas mal de peau qui s'accumule
derrière la couronne même si le recalottage automatique ne se fait pas encore
la plupart du temps. Si je reste calotté juste après avoir enlevé le TLC-X,
j'aboutis à une couverture de CI-7 (contre un morceau de gland non couvert
3 mois auparavant). A l'état flasque, pénis pendant et décalotté, je le
trouve un peu plus long : 9 cm au lieu de 8.
Coté gland, si la sensibilité est inchangée (c'est au début de ma restauration
qu'il y a eu une augmentation), mon gland est redevenu plus lisse et doux
au toucher que ces derniers mois où la restauration était finalement moins
active. Peut être plus rouge aussi à certains moments.
Après 5 mois d'utilisation du TLC-X (soit un an et demie de restauration),
je constate que c'est la peau très proche du gland qui s'est étirée. Ce
morceau de peau est plus fin, ce qui fait que finalement, le pénis calotté
tient moins qu'avant en position debout. Le poids du gland entraîne un
décalottage). Par contre, avec la peau plus fine, le TLC-X tient un peu
mieux qu'au tout début.
Un autre appareil pour étirer la peau : le DTR
Le problème pour faire tenir le TLC-X (résolu depuis, comme ce sera expliqué
plus loin) m'a emmené au bout de 6 mois d'utilisation à commander un DTR pour
comparer ces deux appareils.
Le DTR en pièces détachées
|
Comparaison de la taille d'un DTR et d'un TLC-X taille "médium"
|
Première constatation : le DTR est plus volumineux que mon TLC-X.
Il est très facile après avoir fait remonter de la peau sur la cloche du DTR,
de la coincer en retournant par dessus la coupelle en plastique souple.
Ainsi positionnée, la peau tient mieux qu'avec le TLC-X et ne se défait pas.
Malgré tout, comme pour le TLC, elle devient un peu violacée à l'endroit où
elle est serrée.
|
Le poussoir du DTR coulisse bien et le système de tension par élastique, plus
auto-adaptatif que celui qui consiste à bloquer la tige du poussoir est celui
qui vient naturellement à l'esprit.
Le DTR est vendu en kit avec 2 tiges de 4 et 6 pouces, soit à peu près 10 et
15 cm de long. J'ai essayé pour commencer la tige de 10 cm avec 2 élastiques.
Ça marche, mais à mon stade de restauration, un peu plus de tension aurait été
préférable. Je suis donc passé à la tige de 15 cm avec seulement un élastique
(celui qui est le plus loin de l'extrémité de la tige et de ce fait exerce une
tension moindre que l'autre). Avec les 2 élastiques sur la tige de 15 cm, ça
appuie trop sur le gland.
Le réglage n'étant optimum pour moi avec aucune des 2 tiges, l'ai acheté des
élastiques plus courts pour mettre sur la tige de 10 cm. De cette manière elle
s'enfonce davantage, ce qui a été une bonne solution au début avant que, même
enfoncé au maximum, le poussoir n'appuie plus assez à mon goût.
Comme le fabriquant du DTR vend des tiges de 3 à 8 pouces de long, j'ai passé
une nouvelle commande pour acquérir (notamment) une tige supplémentaire de
5 pouces (12,7 cm). Au prix des frais de port (hors états-unis d'Amérique),
il vaut mieux l'acheter directement lors de la commande initiale.
Contrairement au TLC-X qui étire surtout la peau interne (entre le pli du
prépuce et le gland), le DTR étire aussi la peau externe (comme le montre
la photo). Il reste toutefois la zone de peau coincée sous la coupelle qui
est seulement compressée.
Moyennant un bon ajustement de la pression sur le gland, le DTR peut être
porté pendant de nombreuses heures en se faisant oublier. Après quelques heures,
il peut finir par faire mal au niveau du poussoir. Dans ce cas, si on utilisait
les 2 élastiques, en relâchant celui de l'extrémité de la tige, on peut avoir
un peu plus de mou. Toutefois, certains jours, j'ai fini par enlever le DTR
qui commençait à faire trop mal dans le courant de ma journée de travail
pour le remettre plus tard dans la soirée.
|
Enlever le DTR demande d'ailleurs un peu plus de précautions que pour le TLC-X.
Pour le TLC-X, il suffit d'enlever d'abord le cône de rétention puis le reste
du TLC-X en tirant dessus.
Avec le DTR, le gland se colle facilement au poussoir. Il faut donc éviter de
relâcher les 2 élastiques à la fois lorsque le DTR est en place.
On commencera par retourner la coupelle qui coince la peau sur la cloche du DTR.
Ensuite, on fait un mouvement de décalottage pour dégager la peau du prépuce de
la cloche du DTR, puis en continuant faire remonter le poussoir en surface.
Le poussoir étant visible, il faut le décoller du gland en douceur en commençant
par un coté. De cette manière, on évite de se faire trop mal en enlevant le DTR.
|
Le DTR est vendu avec deux coupelles en plastique souple pour bloquer la peau
sur la cloche. Une de ces coupelles est trouée, pas l'autre.
La qualité du maintien du DTR est similaire avec les 2 coupelles. Peut être
légèrement meilleure avec celle trouée, car la peau à l'aplomb de ces trous
remonte en faisant des boursouflures qui limiteront les glissements.
Une fois le DTR enlevé, la zone de peau qui était coincée sous la coupelle
apparaîtra comme une boursouflure irrégulière qui fait tout le tour du pénis
à l'endroit où était le pli du prépuce.
Ces boursouflures disparaissent après quelques heures sans DTR.
Depuis que j'ai le DTR, des 2 appareils, c'est celui que j'utilise le plus
dans la journée. Toutefois, Le serrage au niveau du pli du prépuce a déjà
entraîné plusieurs fois des rougeurs sur la peau et l'appui de mon gland avec
le poussoir rigide du DTR a été à certaines périodes rapidement douloureux.
Dans ce cas, l'emploi du TLC-X a été plusieurs fois une solution de remplacement
moins agressive pour la peau.
|
Autres manières d'utiliser le TLC-X
|
Le TLC-X est vendu avec une deuxième tige plus longue, un poussoir et deux
élastiques. En les utilisant, on peut disposer d'un TLC-X dont l'appui sur
le poussoir est réglée par des élastiques comme sur le DTR.
Toutefois, la pression sur le gland est très modérée et on peut douter de
son efficacité.
De même, le TLC-X est fourni avec 2 ressorts et des rondelles à intercaler
entre le poussoir et la base du cône interne. On peut mettre un ou deux
ressorts.
Il faut comprimer ceux-ci et remonter le poussoir le plus possible contre
le cône interne puis bloquer la tige avant d'installer le TLC-X.
Ensuite, on desserre l'écrou de serrage et le poussoir redescend. Toutefois,
là encore, la pression sur le gland, même avec 2 ressorts, est très modérée
et on n'obtient pas mieux que ce qu'on aurait avec un DTR et ses élastiques
d'origine si la seule tige disponible pour cet appareil était celle de
10 cm.
Le principal défaut du TLC-X étant de mal tenir lorsqu'on l'installe de la
manière classique, j'ai trouvé une autre méthode dérivée de la mise en place
du DTR.
Premier geste facultatif, on retourne le cône de rétention sur lui-même de
manière à ce qu'il soit légèrement incurvé vers l'extérieur. On sent une
différence au toucher au niveau des bords externes.
Ensuite, la peau du prépuce étant remontée sur le cône interne, on commence
à enfiler le cône de rétention à l'envers, c'est à dire le coté le plus
étroit contre le pli du prépuce. Dans ces conditions, il est facile de
tenir à la fois le prépuce sur le cône interne et le cône de rétention.
Dernière manipulation, on retourne le cône de rétention sur lui-même.
Il coince alors la peau qui était remontée sur le cône interne.
J'ai réalisé une vidéo pour montrer cette
façon de procéder.
|
Tirer sur la peau pour remplacer le cross-taping nocturne
|
Après 16 mois de restauration, je me suis rendu compte que je disposais
de suffisamment de peau pour que le cross-taping nocturne perde beaucoup
d'efficacité, même en profitant de l'érection. J'ai tout de même choisi
de le continuer jusqu'à épuisement des rouleaux de sparadrap que j'avais
entamé.
En consommant aussi un rouleau de sparadrap de supermarché qui, un an
plus tôt ne collait pas assez pour ce type d'utilisation (mais était à
présent suffisant), j'ai prolongé le cross-taping nocturne jusqu'à 19
mois et 3 semaines.
Ensuite, pour continuer à restaurer pendant la nuit, j'ai choisi
d'utiliser TLC-X comme un TLC tugger pour étirer la peau externe du
pénis sur toute sa longueur. Pour cela, j'ai utilisé la sangle d'épaule
(qu'en fait, je mettais autour du cou). Mais la fixation directe par
une attache de type bretelle tenait mal, d'autant plus que je n'avais
pas pensé à enlever le poussoir et la tige du TLC-X qui n'ont aucune
utilité dans ce mode d'utilisation mais peuvent au contraire gêner en
limitant la place disponible pour le gland en cas d'érection.
J'ai fini par enlever le poussoir du TLC et utiliser un élastique pour
avoir une fixation qui tiendrait pendant la nuit.
|
|
Fixation directe du TLC-X sur la sangle, sans enlever le poussoir et la
tige.
2 erreurs à éviter.
|
Moyennant quoi, un nouveau problème est apparu : il m'est arrivé de me réveiller
vers 3-4 H du matin en pleine érection en sentant mon gland dans son étau et de
choisir de libérer la bête pour pouvoir me rendormir. Mais du coup, ça a fait
chaque fois quelques heures d'étirement de perdues.
|
J'ai essayé aussi le DTR pour faire la même chose. Il est vendu avec une petite
tige non filetée à bloquer avec les petites vis métalliques pour l'utiliser en
"tugger". N'ayant pas confiance dans la solidité du pas de vis minuscule de la
pièce principale du DTR, j'ai préféré acheter une tige filetée de 3 pouces
(7,6 cm) et 2 écrous à ailettes (vendues 1 $ la paire).
J'ai cassé les ailettes de l'un d'eux (et testé la solidité du nylon) avant de
le visser à la place du poussoir.
Comme mon gland fait moins de 4,5 cm de large en érection, je me suis moins
senti à l'étroit qu'avec le TLC-X. Mais par contre, la peau coincée sous la
coupelle fait mal au bout d'un petit nombre d'heure de traction.
En fin de compte (après 1 an 1/2 de restauration), je n'ai pas encore trouvé de
solution satisfaisante pour faire des étirements toutes la nuit et j'envisage
plutôt de les faire de temps en temps dans la journée avec le TLC-X.
|
|
Autres essais de traction
Après un peu plus de 2 ans de restauration, j'ai recommencé à chercher des solutions
matérielles pour faire des tractions sans que l'avant de mon pénis soit enfermé dans
une enveloppe rigide.
Ma première idée a été de réutiliser la tige courte du DTR avec l'écrou que je m'étais
fabriqué. L'extrémité du prépuce était rabattu contre l'écrou et un joint torique
enfilé par dessus empêchait le prépuce de se détacher. L'ensemble tenait très bien et
on pouvait tirer sans difficulté dessus. Le seul problème était le changement rapide
de couleur du bout de prépuce qui dépassait du joint torique et un début d'anesthésie
en quelques minutes démontrant un arrêt de la circulation du sang. Dans ces conditions,
je n'ai pas pris le risque d'essayer cet assemblage qui tenait très bien pendant des
heures.
J'ai alors eu l'idée d'utiliser un bouchon de bouteille à vin avec crochet fermé en
anneau de vissé à un bout comme cylindre auquel je fixerai le bout de mon prépuce.
Déjà, une bonne quantité de sparadrap est nécessaire pour fixer l'extrémité du prépuce
sur le bouchon. Ensuite, même les sparadraps qui collent bien sur la peau tiennent mal
sur le bouchon, lequel peut rapidement se désenfiler. On ne peut donc pas espérer faire
plusieurs heures de traction de cette manière.
|
J'ai donc eu l'idée de me contenter d'un demi bouchon et de le retailler en forme
de cône, la partie la plus étroite du coté du crochet, afin que le sparadrap qui
maintient le prépuce par dessus soit resserré à l'extrémité. De cette manière,
l'ensemble tient bien.
Simplement, lors des érections nocturnes, l'assemblage réalisé tire pas mal sur
le sparadrap, ce qui est finalement encore plus désagréable que lorsque le gland
est coincé sous le cône de rétention de TLC ou la cloche du DTR (et de toutes
façon, il vaut mieux défaire l'ensemble pour pouvoir continuer de dormir.
Donc, finalement, j'en suis revenu à utiliser de nouveau le cône de rétention
de mon TLC-X pour bloquer mon prépuce sur le système de traction.
|
J'ai eu aussi envie de profiter des périodes où je suis assis chez moi pour faire
des tractions (le DTR continuant à être utilisé en dual tension durant mes
déplacements et pendant la journée de travail.
|
Même si le système de traction avec une sangle fonctionne bien, j'ai choisi
d'expérimenter (comme le font d'autres restaurateurs de prépuce) la traction
au moyen d'un objet un peu lourd, en l'occurrence, une bouteille d'un demi litre
remplie d'eau.
Pour cela, j'ai utilisé la deuxième partie du bouchon à vin comme écrou pour y
fixer un crochet ouvert d'un coté au bouchon vissant le la bouteille.
Le contrepoids ainsi réalisé se fixe très rapidement à l'attache du système de
traction.
J'ai commencé les tractions de cette manière en plein été alors que la température
dans mon appartement permettait (et rendait agréable) la nudité à domicile. Le
seul (petit problème) est de s'asseoir sur le rebord du siège et non au fond.
Mais avec l'arrivée de l'automne, la température a baissé rendant souhaitable
l'utilisation d'un vêtement pour couvrir les jambes. J'ai trouvé la solution en
recyclant un vieux jean déchiré à l'entrejambe en dessous de la braguette qui
dispose de ce fait d'un orifice au bon endroit pour y faire passer mon pénis.
|
|
Si l'attache réalisée avec le bouchon conique fonctionne très bien pour des tractions,
j'ai tout de même constaté que le cône interne de mon TLC-X tient mieux, probablement
parce que sa base est d'un plus gros diamètre. Je préfère donc l'utiliser à la place
de mon bouchon fait maison. Mais pour quelqu'un qui n'aurait pas de TLC, fabriquer un
bouchon conique reste une solution économique qui fonctionne bien.
Par rapport au poids de la bouteille utilisée, la traction (de 500 g) est gentille et
un poids supérieur (bouteille d'un litre) pourrait être envisagé, même si certains
sites web préconisent de ne pas dépasser les 500 g. Toutefois, une bouteille de plus
grande capacité serait normalement plus longue et toucherait le sol. Reste l'idée de
faire pendre deux bouteilles d'un demi litre cote à cote que je n'ai pas essayée.
Bilan au delà de 2 ans de restauration
|
En presque 2 ans de restauration, je suis passé d'une
couverture au repos de CI-2 à CI-7. C'était mon but à atteindre au départ.
Toutefois, après une érection, par exemple l'érection nocturne, j'ai beaucoup
de peau qui s'accumule derrière le gland sans que le recalottage se produise
de lui-même. Je compte donc poursuivre encore ma restauration pendant 6 mois
ou un an pour augmenter un peu plus ma couverture au repos.
J'ai donc choisi de continuer ma restauration sans savoir si je m'arrêterai
plutôt au bout de 2 ans et demie ou de 3 ans.
A presque 2 ans et demie de restauration, j'ai choisi de la poursuivre jusqu'au
début de la période chaude de 2016 (fin du printemps ou début de l'été), ce qui
fera presque 3 ans et demie au total.
En effet, par des températures élevées (30 °C et plus, ce qui se produit dans
ma région), la transpiration fait que les dispositifs de tension de la peau
tiennent très mal. J'avais carrément interrompu pour cette raison ma restauration
en juin 2015 et ne l'ai reprise que quelques heures par jour à la mi juillet.
Le début de l'été peut donc être un bon moment pour interrompre ou arrêter
définitivement une restauration.
Par des températures moyennes (dans les 20°C), mon nouveau prépuce recalotté
manuellement tient très bien en dépassant de quelques 5 mm de mon gland, ce
qui correspond à un bon CI-7.
Même si un prépuce restauré a une peau plus épaisse qu'un prépuce d'origine
(mais ma peau s'est affinée par rapport à la première année où je n'utilisais
presque que du sparadrap), l'aspect une fois recalotté est très esthétique.
Néanmoins, le recalottage après les érections nocturnes ne se fait pas encore
tout seul ou seulement très partiellement. J'ai souhaité donc rallonger encore
mon nouveau prépuce pour régler (au moins partiellement) ce problème.
|
|
Beaucoup de circoncis récents (à l'âge adulte) se plaignent d'avoir leur pénis
rétréci en longueur, au moins au repos, quelquefois aussi en érection. Un
inconvénient que démentent catégoriquement les pro-circoncision mais qui
s'explique simplement par la longueur de peau en moins.
Déjà, ma première année de restauration m'a permit de récupérer un centimètre
de longueur au repos (décalotté).
Toutefois, si les tractions sur le pénis permettent de retrouver une longueur
au repos plus naturelle (avec un pénis moins recroquevillé), la longueur de
peau ainsi récupérée ne permet pas autant qu'avec qu'avec un système dual tension
d'augmenter la couverture du gland par le prépuce. Une partie de l'étirement
aboutit à un pénis plus long en repos en position debout et non à une meilleure
couverture du gland. Les deux systèmes d'étirement sont donc complémentaires.
|
J'ai donc poursuivi ma restauration en utilisant le DTR à l'extérieur de chez moi et
principalement le TLC pour faire des tractions à domicile, un peu dans la journée,
ainsi que la nuit ou au moins une partie de celle-ci jusqu'à un réveil en érection.
|
Davantage de difficultés à utiliser le DTR de manière prolongée avec la tige de
15 cm et des élastiques courts. La pression sur le gland devenait douloureuse
après seulement une heure et demie d'utilisation et nécessitait des arrêts
prolongés dans la journée.
J'y ai finalement remédié avec d'autres élastiques moins larges et en n'utilisant
qu'un élastique à la fois pour avoir une moindre pression sur le gland.
Au fil des mois, j'ai constaté de plus en plus de facilité pour rester calotté
et avoir le gland bien recouvert. Néanmoins, il faut toujours faire ou finir
le recalottage à la main après les érections nocturnes durant lesquelles mon
gland est bien à l'air.
|
|
Mais c'est par les photos qu'on constate le plus la différence avec quelques
millimètres de couverture gagnés entre le 32ème et Le 39ème mois de
restauration.
J'ai arrêté ma restauration le 10 juillet 2016 juste avant un séjour à
l'étranger. La photo juste à gauche a été prise au retour le 24 juillet.
Par rapport aux photos prises en avril juste au dessus, on peut constater une
couverture moindre du prépuce pouvant laisser penser à une régression.
|
Une première explication tient à la différence de température :
20 °C pour les photos ci-dessus, prises en avril, 30 °C pour
celle faite en juillet. Quand il fait chaud, le pénis a tendance à gonfler,
ce qui aboutira à une couverture moindre du gland.
Ce phénomène se constate facilement sur une plage naturiste. Lors de la
baignade calottée, le pénis se recroqueville et le prépuce recouvre très
largement le gland sans laisser voir l'ouverture, soit un index de couverture
de CI-8 ou CI-9.
Par contre, après quelques minutes allongé au soleil, le pénis reprend sa
taille habituelle (voire plus s'il fait bien chaud) et on finit par se
retrouver décalotté.
Néanmoins, après quelques mois sans restauration, l'aspect de mon pénis
est plus proche de la photo de juillet.
J'avais constaté que juste après avoir enlevé le DTR ou le TLC, la peau
garde en mémoire la traction qu'elle a subie, ce qui donne l'impression
d'un prépuce plus long que si on l'observe de nouveau quelques heures
après.
Il est possible que les photos d'avril faites quelques heures après des
tractions nocturnes aient favorisé un résultat très flatteur.
|
Presque 14 mois d'arrêt puis reprise
En juillet 2016, j'ai profité d'un séjour à l'étranger pour arrêter ma
restauration après 41 mois et demie. Si sur cette période, on enlève mon
interruption de juin 2015, j'ai restauré pendant une quarantaine de mois
la plus grande partie de la journée et une partie de la nuit variable selon
les moments.
Mon but lorsque j'ai arrêté, était déjà de profiter du résultat mais aussi
de voir ce que donne la dékératinisation du gland maintenant qu'il n'y a
plus de poussoir de DTR pour le torturer en appuyant dessus.
J'ai arrêté sans avoir d'avis sur une reprise de restauration ultérieure.
Dans les jours et les semaines qui ont suivi l'arrêt de ma restauration,
j'ai constaté une baisse de la couverture. Dans un premier temps, je l'ai
attribuée à la température élevée en cette saison (30°C ou un peu plus dans
ma région).
Toutefois, même avec le retour de l'automne et l'hiver, si je peux rester
calotté sans problème dans un slip ou boxer (couverture de CI-7), si je
suis nu par une température supérieure, mon gland a tendance à ressortir
au moins partiellement.
La nuit, mon décalottage est automatique, même s'il m'est arrivé de me
trouver recalotté en l'absence d'érection.
Coté dékératinisation, avec l'absence de couverture permanente de mon
gland, je m'attendais à mieux au vu des photos produites par d'autres
restaurateurs de prépuce.
J'ai donc décidé de rependre ma restauration pour augmenter encore mon
index de couverture.
Ce complément de restauration se fait exclusivement dans la journée.
J'ai repris ma restauration au début septembre 2017 et je pense à présent
la continuer pendant 2 ans ou au moins 22 mois si je m'arrête en plein
été.
Pour la méthode de restauration, j'envisageais d'employer uniquement le
TLC-X, car j'ai davantage confiance dans cet appareil pour éviter le plus
possible une trop large ouverture finale du prépuce (même si la partie
qui dépasse du gland se resserre naturellement, surtout par temps froid).
Dans la pratique, le TLC-X employé seulement en dual tension tient trop
mal. J'ai donc remis le DTR pour quand je suis hors de chez moi.
A domicile, notamment le soir, je fais surtout des tractions.
Comme une traction de 500 grammes se supporte sans difficulté, j'ai voulu
essayer une traction d'un kilogramme. J'ai tout de suite trouvé cette
tension trop forte et désagréable. Je suis descendu de suite à 800 g,
puis au bout d'une ou deux semaines, 700 g.
Je supporte pendant environ une heure cette traction de 700g, mais ensuite,
la présence de peau bien comprimée entre le cône interne et le cône de
rétention du TLC devient désagréable et m'incite à enlever cet appareil.
Finalement, je suis revenu à une traction de 500 g que je peux supporter
sans problème plusieurs heures. Le poids étant réalisé en accrochant une
bouteille pleine à mon TLC, une traction limitées à 500 g permet aussi
d'utiliser une bouteille moins haute, ce qui donne plus de marge en
position assise.
Au niveau de la restauration du prépuce, il y a ceux qui cherchent de
fortes tractions, même s'il les supporteront moins longtemps, d'autres
des traction plus faibles qu'ils maintiendront pendant des heures.
Je me suis rendu compte qu'entre la traction très supportable pendant
longtemps et celle rapidement difficile à supporter, la différence ne
varie même pas du simple au double.
Ça me conforte dans l'idée de continuer avec des tensions modérées.
Traction avec un Pro-Extender system
Un TLC-X tient beaucoup mieux si une traction même faible est exercée à
son extrémité. Ça peut peut être un prétexte pour le tester en traction
et dual-tension combinées.
Par contre, l'emploi de la sangle pour faire une traction n'est pas
toujours très pratique. Le système d'attache de la sangle est probablement
bien adapté à un TLC-Tugger, mais sur un TLC-X, entre l'encoche pour
permettre à la tige de rester dans l'axe et le système de blocage du
poussoir par un gros écrou, la sangle se détache quelquefois, mais le
plus souvent c'est l'écrou qui sort de son logement diminuant la poussée
sur le gland.
J'ai donc décidé d'essayer un appareil proposé sur le site du fabricant
des TLC, mais qu'il ne vend pas.
|
Cet appareil est vendu comme moyen d'allonger son pénis. Il comporte
une platine trouée ou milieu dans lequel on l'enfile. Sur les cotés de
cette platine partent deux tubes dont on peut régler la longueur à la
fois grâce à un système de vis et à des tubes d'extension disponibles
en 2 longueurs et amovibles.
A l'autre extrémité des tubes, on peut emboîter une autre pièce destinée
à accueillir l'avant du pénis qui y sera maintenu par un système de
serrage.
Toutefois, pour restaurer un prépuce, à la place du système de serrage,
on met un TLC-X (ou un TLC-Tugger). Et si c'est un TLC-X, on peut le
régler en dual-tension.
Il reste à fixer le TLC sur la pièce emboîtée dans les tubes. Après avoir
essayé avec du fil de fer (pas terrible), j'ai trouvé que l'emploi d'un
boulon à tête large et son écrou constituent un système de fixation
rapide à mettre et à enlever et qui a l'avantage de bloquer aussi la
tige du poussoir du TLC-X.
|
|
Ce système d'extension se remarquera plus sous un jean qu'un TLC ou un
DTR employé seul, mais il permettra de garder le TLC-X plusieurs heures
si on a pris soin de régler la poussoir afin que la poussée sur le gland
ne soit pas trop forte.
Par contre, il vaudra mieux ne pas avoir d'érection lorsqu'on utilise cet
extendeur. D'abord parce que le trou de la platine dans lequel est enfilé
le pénis risque de devenir trop étroit, ensuite parce que la pression du
gland sur le poussoir du TLC risque d'être forte (pas d'élastique pour
l'équilibrer), ce qui peut aller jusqu'à la blessure du gland.
|
Cet inconvénient, combiné à un manque de place avec un jean un peu serré à
l'entrejambe a fait que je n'ai pas utilisé cet extendeur très longtemps.
De plus, la présence de fentes sur la pièce en plastique sur laquelle est
fixé l'avant du TLC-X (fentes nécessaire pour l'élément de fixation nécessaire
à l'utilisation standard (c'est à dire sans appareil de restauration) de cet
extender) crée une fragilité sur cette pièce qui s'est fendue. J'ai réparé ça
en comblant les fentes d'une bonne couche de colle époxy.
Appareil de restauration à air comprimé : trop peu fiable et vendeur
à éviter
L'inconvénient de la restauration du prépuce avec un appareil dual tension est
dû à la pression du poussoir sur le gland qui au bout de quelques heures finit
par provoquer des douleurs, ce qui nécessite au mieux d'enlever et de replacer
l'appareil de restauration, mais quelquefois aussi de l'enlever un certain
temps, ce qui va réduire le temps de restauration.
Une idée intéressante est de remplacer un poussoir plus ou moins rigide par un
système plus souple fonctionnant à l'air comprimé.
Il y a deux approches pour l'utilisation de l'air comprimé :
- les systèmes où l'air comprimé gonfle un ballon,
- les systèmes sans ballon qui nécessitent d'obturer l'urètre avec un
matériau étanche à l'air.
Le fabricant du DTR à proposé un système pour chacune de ces 2 approches mais
ne vend plus à présent que le système sans ballon. Son kit d'extension, du DTR
est bon marché (quoique les frais d'expédition en Europe en doubleront le coût)
mais assez minimaliste avec une pince plate pour bloquer l'air dans le tube a
priori caoutchouté, et pas d'accessoire de gonflage.
|
J'ai préféré acheter un système complet de restauration par air :
l'hyperrestore.
il est vendu en 2 versions : le système avec ballon et le système
"direct air" dans lequel un rouleau de sparadrap étanche à l'air est
fourni à la place des ballons et des élastiques.
J'ai testé le modèle avec ballon qui est vendu avec 25 ballons et élastiques.
D'après le fabricant, la durée de vie d'un ballon (qui peut éclater) est
d'une semaine.
Les composants les plus coûteux sont les cônes internes et externes
réalisés en silicone souple.
Comme dans le cas des TLC-X et TLC-Tugger, il faut indiquer le diamètre
(au repos) de son gland pour obtenir un cône externe à la bonne dimension.
L'assemblage de la partie principale consiste à enfiler le ballon à
l'extrémité d'un tube bleu puis à y passer un élastique qu'on tendra
suffisamment pour assurer l'étanchéité. Ce groupe d'éléments sera ensuite
enfilé dans le cône interne.
|
|
|
A l'autre extrémité du tube bleu, on mettra une valve suivie d'un bout de tuyau
pour le gonflage.
Le tuyau de gonflage est long, mais on peut en découper un bout de quelques
centimètres pour un gonflage à la seringue.
Si le principe de fonctionnement est intéressant, l'essai de ce matériel a
été décevant.
L'hyperrestore est fourni avec des élastiques longs et de faible diamètre.
En faisant le montage comme indiqué, le dégonflage a été très rapide et il
ne restait que peu de pression au bout de seulement une minute !
J'ai essayé des variantes en faisant chevaucher les tours d'élastique les
uns sur les autres et aussi en utilisant des élastiques personnels plus
larges, afin que le ballon soit bien plaqué contre le tube.
Le dégonflage est beaucoup plus lent. Toutefois, dans les deux cas, la
perte de pression était importante au bout de 5 minutes et donc, on ne
pouvait pas espérer utiliser l'hyperrestore efficacement pendant plusieurs
heures.
J'ai donc recontacté le vendeur pour une réexpédition et un remboursement
conformément à la loi française sur les achats par internet.
|
|
|
Le vendeur m'a répondu de laisser plus de temps à l'appareil et demandé de mettre
celui-ci dans l'eau pour localiser la fuite.
Contrairement à ce que je craignais, la fuite d'air n'était pas entre le ballon
et le tube, mais au niveau de la valve.
L'hyperrestore étant fourni avec deux valves, j'ai essayé avec l'autre. La
pression a diminué plus lentement, mais il y avait encore des fuites d'air à
travers la valve et lors d'une utilisation réelle, le ballon était presque
entièrement dégonflé au bout d'une demi heure.
C'est très insuffisant. Un appareil à poussoir peut être conservé plusieurs
heures avant d'avoir à l'enlever lorsque la pression sur le gland devient
douloureuse ou s'il est partiellement désenfilé. Si l'hyperrestore gardait au
moins les deux tiers de sa pression une dizaine d'heures cet appareil pourrait
être intéressant. Mais on est loin du compte. La qualité des valves (que le vendeur
demande de mouiller pour plus d'étanchéité !) est largement insuffisante.
Dans ces conditions, je n'ai pas jugé utile d'engager d'autres dépenses pour
tester le modèle "direct air" qui utilise les mêmes valves.
J'ai averti le vendeur par mail que le problème venait des valves. Faute de
réponse, j'ai recommencé un mois après sans plus de succès. Finalement, après
un courrier papier, il a répondu au premier des deux mails en me proposant
d'acheter des valves d'aquarium ou de lui en commander d'autres (à mes frais ?).
Et si je voulais le remboursement, il fallait que je lui renvoie l'appareil.
Je lui ai donc réexpédié l'appareil reçu. Il a été remboursé à minima sans les
13,50 $ d'expédition vers la France, ce qui, avec mes propres frais postaux
porte à 14,59 € mes dépenses pour cet essai infructueux.
Donc, vendeur à éviter puisqu'il ne cherche qu'à vendre sans se préoccuper de
la qualité de ses produits et laisse l'acheteur se débrouiller en cas de problème.
J'évite donc de mentionner son site web dans la liste des sites intéressants.
Une idée : réduire l'ouverture du prépuce en fin de restauration
Lorsqu'on restaure un prépuce, la nouvelle peau passe forcément par l'endroit le
plus large du pénis, à savoir la couronne, à la base du gland.
De ce fait, l'ouverture du prépuce restauré est plus large que celle d'un prépuce
de naissance (même si avec un prépuce restauré long, l'extrémité se referme).
On peut souhaiter réduire cette ouverture pour s'approcher encore plus d'un vrai
prépuce et rester plus facilement calotté la nuit et par grosse chaleur
Sur le site du fabricant du DTR, il est mentionné une opération de
"
touchup"
qui consiste à réaliser une incision en V sur le bout du nouveau prépuce, puis
à recoudre.
Un chirurgien esthétique qui a découvert ce site et m'a contacté par email m'a
proposé une autre possibilité : le rajout d'un fil de silicone élastique
pour refermer le prépuce restauré.
Ce genre d'opération me parait plus simple et moins risquée que l'opération
de touchup et aurait ma préférence si je fais quelque-chose dans ce sens une
fois ma restauration finie.
En conclusion
Restaurer mon prépuce aura été une excellente occasion de m'intéresser de
près à celui-ci et me documenter sur les caractéristiques des prépuces
d'origine. J'ai appris que ces derniers sont dotés d'une zone très érogène
appelée la bande striée.
Je n'ai pas eu l'occasion de faire connaissance avec la mienne avant qu'on me
l'enlève. Et une restauration du prépuce, chez quelqu'un qui a une circoncision
basse comme moi et la majorité des européens circoncis ne produit que de la
peau ordinaire à cet endroit. En ce sens, une circoncision totale produit des
dommages au moins partiellement irréversibles.
Une autre zone érogène qui est quelquefois enlevée lors d'une circoncision et
qu'on ne sait pas restaurer est le frein. Le chirurgien m'a laissé le mien,
mais il me procure plus de la douleur que du plaisir. La circoncision a du
l'endommager.
La nouvelle peau créée par étirement est plus épaisse que celle d'un prépuce
naturel. Cette épaisseur facilite le maintien calotté alors qu'un prépuce
restauré ne serre pas comme un prépuce d'origine. Aucun risque de phimosis,
donc.
Par contre, si le gland peut finir par être bien recouvert au repos, il
faudrait pousser la restauration très longtemps (plus de 5 ans) pour arriver
à le garder couvert en érection comme c'est le cas pour ceux qui, n'ayant
commencé à décalotter que tard dans l'adolescence, ont un prépuce long (CI-9),
car il a suivi l'évolution en longueur de la taille du pénis avant d'être
sollicité dans le sens de l'ouverture.
Pour tout le reste, aspect général, nouvelle peau à faire coulisser sur le
gland, resensibilisation de celui-ci, en restaurant son prépuce, on retrouve
ou on acquiert (selon l'âge de la circoncision) certaines possibilités qui
sont prévues de naissance pour tous les hommes, mais dont ne bénéficiaient
que ceux qui ont conservé leur pénis intact.
Donc, si tu as été circoncis contre ton plein gré (quel qu'en soit le motif),
ou si tu as changé d'avis par rapport à ta circoncision et qu'une restauration
de prépuce te tente (et dans le cas contraire, tu ne serais certainement pas
arrivé en bas cette page), n'hésites pas. Ça en vaut la peine.
Il faudra par contre être patient et ne pas se décourager trop tôt.